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à Dourbies ?

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Hameaux de la commune

Campclaux
Campclaux

Campclaux

C’est probablement à la configuration de ses terres, cernées de toutes parts par des versants abrupts et rocailleux, que le hameau, situé dans un cul de sac, doit son nom. Il y a quelques années on pouvait encore aller y acheter du lait frais, des fraises, des légumes cultivés sur place, ou de la charcuterie « maison ». Ses bâtiments agricoles, sont aujourd’hui en dormance. On ne peut qu’espérer les voir un jour retrouver leur activité passée et abriter à nouveau quelque troupeau qui resterait là toute l’année et permettrait à une famille de vivre dignement du travail de la terre.

Cassanas

Bien qu’il soit aujourd’hui entouré par la châtaigneraie, son nom est issu du terme gaulois « cassanos » qui signifie « chêne ». Il se compose de deux parties « le Mas d’en-haut » (autrefois « Mas Soubeyran) et « le Mas d’en-bas ». Au milieu du XVIIème siècle deux moulins, actionnés par les eaux du Crouzoulous y fonctionnaient. L’un d’eux, près du pont enjambant ce ruisseau, transformé plus tard en scierie, est encore bien visible. Un édifice religieux, nommé « Saint Martin d’Aïres » dépendant de la paroisse d’Arrigas s’élevait jadis à Cassanas. Il n’en reste aucune trace. Une croix de mission en pierre, finement sculptée, a été érigée au centre du hameau en 1906.

Cassanas
Cassanas
Caucalan
Caucalan

Caucalan

Faut-il chercher l’origine du nom de ce lieu dans le terme occitan « caucala » qui signifie « corneille » ou le verbe « caucar » qui veut dire « fouler » (la laine, par exemple, pour en obtenir un feutre imperméable) ? Les archives manquent pour répondre à cette question. Entouré de quelques bâtiments agricoles modernes, le hameau, dont les habitations sont bien souvent toutes fermées pendant la mauvaise saison, connaît quelques pics d’activité lorsque sa maison familiale est occupée. C’est aussi le lieu de rendez-vous d’une équipe de chasseurs qui y a aménagé un local pour y dépecer et partager sangliers et cervidés tombés sous leurs balles. On peut y voir, quelques centaines de mètres en amont, à Valgarnide, les vestiges de l’ancien château des seigneurs de Roquefeuil.

Comeiras

Seul hameau de la commune de Dourbies situé hors du bassin versant de rivière qui la traverse, le terroir de Comeiras aurait été jadis échangé avec la paroisse de Trèves contre celui de Valdebouze. Situé sur un petit causse calcaire, c’est le seul endroit où on pouvait cultiver du blé (ailleurs, sur le granite, seul le seigle, donnant un pain de moindre qualité, arrivait à maturité). Une chapelle dédiée à Saint Léon s’élevait autrefois sur les hauteurs de Comeiras. Il n’en reste aucun vestige visible, cependant, des fouilles archéologiques menées dans les années 1950, auraient conduit à la découverte de tombes gallo-romaines sur son emplacement supposé. Dans le même secteur on peut voir les ruines de plusieurs fours à chaux et des meules qui, autrefois actionnées par des bêtes de somme, étaient utilisées pour le dépiquage du blé. A la fin du XIXème siècle Comeiras abritait 125 habitants. Il semble pourtant que son école (qui a fermé en 1959 alors qu’elle ne comptait plus que 2 élèves) n’ait été créée qu’en 1953 ; antérieurement les enfants du hameau étaient scolarisés à la Mouline.

Comeiras
Comeiras
Duzas
Duzas

Duzas

Blotti dans un vallon ombreux où coule un ruisseau dans lequel est captée une partie de l’eau potable qui alimente le village de Dourbies, le hameau de Duzas doit probablement son nom à la source intarissable qui alimente encore sa fontaine (le terme occitan « dotz » signifie source). Un chemin caladé antique, conduisant au Vigan en passant par le col de l’Homme Mort, le traverse. A la fin du XIXème siècle, les élus locaux avaient souhaité que ce chemin soit élargi et transformé en route départementale conduisant à la sous-préfecture. Les ingénieurs chargés de l’étude de ce projet ne les ont pas suivis et ont préféré le tracé actuel de la D151.

L'Espérou

Coupé en deux par la ligne de partage des eaux entre l’océan Atlantique et la Mer méditerranée, le village de l’Espérou est à cheval sur les communes de Dourbies et de Valleraugue. Situé sur une zone de passage fréquentée depuis la nuit des temps, on y voyait autrefois une petite forteresse dans laquelle Henri de Rohan, à la tête des troupes protestantes du Languedoc, installa une trentaine de soldats, en 1625, pendant les guerres de Religion. Aujourd’hui, son temple et sa petite église dédiée à Notre-Dame du Bonheur, s’élèvent paisiblement à côté l’un de l’autre. Station de sports d’hiver bien avant Prat-Peyrot, l’Espérou, grâce au tourisme et à l’exploitation de la forêt qui l’entoure, est sans doute aujourd’hui le hameau le plus actif de la commune de Dourbies.

L'Espérou
L'Espérou
Lafon
Lafon

Lafont

Situé au confluent de deux ruisseaux qui se rejoignent avant d’aller se jeter dans la Dourbie, on peut voir aussi à Lafon des « gourgues » retenant l’eau de plusieurs sources. C’est à ces « fontaines » que le hameau doit son nom. Les châtaigniers, jardins, prairies et pâturages qui l’entourent y ont nourri bien des générations d’agriculteurs jusqu’aux années 1980. Si aujourd’hui les broussailles, les genêts, les chênes et les frênes envahissent ces anciennes cultures, les maisons du hameau, restaurées, ont trouvé une vie nouvelle.

Lagrinier

Le terme occitan « agrenièr » ou « « agrinièr » désigne le prunelier, petit arbuste épineux produisant des baies aigrelettes. On en constituait autrefois des haies autour des champs pour y enfermer le bétail sans avoir à le surveiller. Cependant, on trouve aussi (dans le compoix de Dourbies par exemple) le hameau désigné sous le nom « Lagranié » qu’il faudrait plutôt rapprocher du terme « grana » signifiant « grain ». Lagrinier serait alors un endroit où la culture du seigle réussissait bien. C’est dans ce hameau que l’école du quartier de « l’Aval » a été construite à la fin du XIXème siècle. Elle a fermé ses portes en 1967.

Lagrinier
Lagrinier
Les Laupies
Les Laupies

Les Laupies

Le nom du hameau dérive d’un terme francique signifiant « cabane ». Au début du XIIIème siècle, une « mouline à fer » activée par les eaux de la Dourbie, y produisait le métal avec lequel on forgeait armes et outils assurant la suprématie locale des seigneurs de Roquefeuil. Si aujourd’hui les maisons des Laupies ne s’ouvrent guère qu’aux beaux jours, avec l’arrivée des troupeaux transhumants, on y recensait 75 habitants permanents en 1876, et, jusqu’aux années 1970 son restaurant, tenu par les époux Fadat (Raymonde et Nestou) était renommé dans toute la région pour son « garou » (jarret de porc mijoté avec des haricots blancs), et les truites, grives, lièvres ou champignons qu’on pouvait y déguster.

Les Laupiettes

Ses premières maisons ont probablement été bâties jadis par des habitants des Laupies devenus trop nombreux et cherchant de nouvelles terres à cultiver. Après la loi « Jules Ferry » de 1881, c’est aux Laupiettes que fut construite l’école du quartier de « la Montagne » accueillant les enfants du secteur le plus haut de la commune, jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur certificat d’études. Elle a fermé ses portes en 1963. On peut voir aujourd’hui dans le hameau, deux maisons couvertes de chaume (dont l’une est un gîte communal), et quelques belles bâtisses de granite admirablement restaurées.

Les Laupiettes
Les Laupiettes
Le Mas
Le Mas

Le Mas

Appelé aussi « le Mas del mas » dans les archives, le Mas est un des rares endroits de la commune où la châtaigneraie est encore bien entretenue et donne des variétés de châtaignes, issues de vieux arbres greffés, recherchées par les amateurs de bonnes « brasucades ». Dans ses environs, sur le bord de la rivière, on peut voir le vieux « Moulin de Pauline » qui tombe peu à peu en ruines. Il fut jadis, avec le moulin banal de Dourbies, l’un des plus actifs pour moudre le seigle ou « burler »les châtaignes (les débarrasser de leurs peaux après qu’elles aient séché dans les « clèdes »).

Mas Palitre

Anciennement nommé « le Montet Haut », le Mas Palitre est une ancienne ferme qui aujourd’hui n’ouvre guère ses portes qu’au moment des vacances. On peut y voir, témoin d’une activité passée, une charbonnière en fer, sorte de grosse cuve métallique qu’on utilisait autrefois, pour fabriquer du charbon de bois. Demandant un peu moins de savoir-faire que les charbonnières en tas, ces « fourneaux » ont été utilisés notamment pendant la dernière guerre, pour fournir le combustible nécessaire aux « gazogènes » lorsque les carburants manquaient pour faire tourner les moteurs des automobiles.

Mas Palitre
Mas Palitre
Le Mazet
Le Mazet

Le Mazet

Les maisons du Mazet (petit hameau) sont dispersées de part et d’autre de la route départementale 151 entre Dourbies et l’Espérou, à proximité du carrefour qui conduit vers Prunaret et le plateau du Lingas. On peut y voir, à proximité, les vestiges de l’ancienne passerelle, qui, avant la construction du pont de Prunaret en 1932, était pour les habitants du secteur le seul moyen de franchir la Dourbie. Aujourd’hui, ses piles ne servent qu’à supporter la canalisation qui amène jusqu’à Caucalan l’eau potable venant de Pratlac, ainsi qu’une échelle mise en place en 1936 par la DDE du Tarn et Garonne pour mesurer les variations du niveau de la rivière. En cas de crue on pouvait ainsi alerter avant qu’il ne soit trop tard, les populations des villes et villages situés en aval. Depuis 1988 ces relevés se font automatiquement, et on peut voir près des maisons du Mazet, le petit abri équipé d’une antenne où se trouvent les appareils assurant cette tâche.

Le Montet

Aux portes de la forêt domaniale, le Montet (petite montagne) est le dernier hameau de la commune où l’on pratique encore une agriculture traditionnelle, basée sur l’élevage de quelques vaches, chèvres ou brebis. Si les parcelles de seigles qu’on y cultivait encore dans les années 1970 sur les traversiers ont disparu, les frênes d’alentour, taillés en « têtards », et dont le feuillage vient en complément du fourrage qui nourrit les bêtes, témoignent de ces pratiques ancestrales qui ont modelé le paysage communal.

Le Montet
Le Montet
Le Mourier
Le Mourier

Le Mourier

C’est peut-être le hameau de la commune qui a le plus de cachet : nulle construction moderne ne vient troubler l’harmonie de ses vieilles maisons aux murs de granite, couvertes de lauses de schiste (à quelques exceptions près). Son nom dérive probablement du terme occitan « amorièr », désignant le murier, à moins que ce ne soit plus simplement la ronce, qui produit elle aussi des mûres. De ce hameau, un sentier conduit vers l’un des sites les plus remarquables de la commune : la cascade du Canissal, où le Crouzoulous, dans un bruit de tonnerre, chute d’une dizaine de mètres avant de reprendre plus calmement son cours vers la Dourbie dans laquelle il se jette.

Prunaret

Construit comme une forteresse surplombant la Dourbie, le hameau de Prunaret, avec le Mas Bresson où s’élèvent des frênes centenaires remarquables, sont encore aujourd’hui, avec une dizaine d’habitants permanents, un des lieux les plus actifs de la commune. Les pruniers qui en ont fait la réputation sont aujourd’hui bien rares ; c’est pourtant en tonnes que l’on évaluait la récolte de reines-claudes qu’on y faisait encore au milieu du siècle dernier. On peut y voir l’un des plus beaux jardins potager des environs, celui de Marcel, qui l’entretient patiemment et y fait pousser de magnifiques légumes qui n’ont rien à envier aux meilleurs des produits « bio ».

Prunaret
Prunaret
Ressançon
Ressançon

Ressançon

Cette ferme située au-delà de la Rouvière, au bout d’un route étroite, était encore habitée il y a moins de dix ans. Les pâturages qui l’entourent voient chaque année revenir, dans le courant du mois de juin, des troupeaux transhumant d’ovins qui viennent là en estive. Pour le Vendredi Saint, un chemin de croix est mis en place entre la Rouvière et Ressançon, et ce jour-là, les fidèles locaux y célèbrent la passion du Christ.

Roucabie

Le hameau de Roucabie est bâti de part et d’autre des limites communales de Dourbies et de Trèves. Au XVIIIème siècle encore, sa partie « dourbienne » était nommée « Mas Sabatayral ». Si ce nom est probablement dû à l’un des anciens habitants du lieu qui exerçait le métier de savetier, celui de Roucabie dériverait de « Roca vielhe » et attesterait de l’existence en ce lieu, à une époque très ancienne, d’une « vieille forteresse ». La position du hameau à l’entrée des gorges hautes de la Dourbies plaide en faveur de cette hypothèse.

Roucabie
Roucabie
La Rouvière
La Rouvière

La Rouvière

Le terme « rouvière » est la forme occitane du mot français « rouvraie » (forêt de chênes rouvres). Aujourd’hui le hameau est plutôt entouré par la châtaigneraie, que quelques personnes tentent de rénover en plantant de jeunes arbres greffés, produisant des fruits commercialisables. On comptait, paraît-il, autrefois sur la commune de Dourbies, près de 80 km de canaux d’irrigation, amenant une partie des eaux des ruisseaux vers les terres cultivées. Il semble que la dernière de ces « prises » qui soit encore entretenue et qui continue à jouer son rôle soit celle qui, longeant la petite route de Ressançon, amène l’eau du Crouzoulous dans les jardins de la Rouvière.

Le Viala

Le nom de ce hameau dérive du latin « villare » qui désignait, à l’époque gallo-romaine, les dépendances d’un domaine agricole (une villa), où résidaient les ouvriers qui y travaillaient. Situées à moins d’un kilomètre du bourg, les vieilles maisons du Viala sont aujourd’hui entourées de résidences plus modernes, secondaires ou abritant plusieurs familles de résidents permanents. A l’initiative du maire de l’époque, Marius Balsan, c’est sur les terres du Viala, qu’à la fin des années 1970 on vit s’élever une grande bâtisse inaugurée en 1981 : « la Maison familiale de Dourbies ». Elle était, jusqu’en 2007 la principale source d’emploi de la commune et accueillait de nombreuses « classes vertes » dont se souviennent encore avec plaisir de très nombreux anciens petits écoliers gardois. Si son activité est aujourd’hui moins intense, elle fonctionne encore, comme « hôtel-restaurant-bar » sous le nom de « Relais d’étape de Dourbies ».

Le Viala
Le Viala
Pratlac
Pratlac

Pratlac

Si l’origine du nom de ce hameau dérive du mot occitan « prat » qui désigne un pré, la signification du suffixe « lac » est moins évidente. Il pourrait s’agir d’un terme désignant une simple flaque ou, comme en français, une étendue d’eau plus importante. Pratlac serait donc un pré marécageux. En tous cas, dans les parages de Pratlac, les sources sont suffisamment abondantes pour alimenter un captage qui dessert en eau potable, non seulement les deux résidences secondaires du hameau, mais aussi les maisons de Prunaret, du Mazet et de Caucalan, même au plus chaud de l’été.

La Borie du Pont

Appelée, au XVIIème siècle, « les Caumels », terme qu’on peut rapprocher de l’occitan « cauma » (plateau rocheux, et, par extension, terrain pauvre), cette ferme (c’est un des sens du mot « borie ») doit son nom au pont aujourd’hui écroulé qui franchit la Dourbie juste en-dessous. Propriété du Parc national des Cévennes, elle a servi de logement de fonction à quelques-uns de ses agents. Aujourd’hui inoccupée, ses bâtiments sont en vente, et il serait souhaitable qu’un nouvel acquéreur puisse leur donner une nouvelle vie, avant que les intempéries n’endommagent irrémédiablement leurs vieilles toitures.

La Borie du Pont
La Borie du Pont
Le Boultou
Le Boultou

Le Boultou

Cette ancienne métairie, doit son nom à la courbe (volte) que décrit, à cet endroit, le ruisseau de Pueylong qui se jette dans la Dourbie à peine un kilomètre en aval. Les prairies d’alentour, qui, dès la fin de l’hiver se couvrent de milliers de narcisses, accueillent chaque été, un troupeau de bovins en estive et, profitant d’une nature exempte de pesticides, un apiculteur y installe aussi des ruches en transhumance. Les bâtiments du Boultou sont aujourd’hui en cours de rénovation.